GHB : idées reçues, vrai danger et réflexes pour se protéger
- alex5103
- 15 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 juil.
Chaque été, les témoignages se multiplient. Pertes de mémoire, trous noirs, malaises inexpliqués après une simple soirée.
Derrière ces signaux inquiétants, une substance revient souvent : le GHB, aussi surnommé “la drogue du violeur”.
Mais sait-on vraiment comment il agit, comment il est administré, et comment s’en prémunir ? Décryptage.
1. “Je sentirais si quelqu’un met un truc dans mon verre”
FAUX.
Le GHB est inodore, incolore et presque sans goût.
Il se dissout rapidement dans un liquide, surtout s’il est alcoolisé. Vous ne verrez, ne sentirez ni ne goûterez rien.
dée reçue très courante : croire qu’on peut “repérer” une tentative d’empoisonnement. En réalité, même un amie ou une amie peut ne pas voir l’acte au moment où il se produit.
2. “Ça n’arrive que dans les grosses boîtes de nuit ou festivals”
FAUX.
Les cas de GHB ont été signalés dans :
des soirées étudiantes
des bars de centre-ville
des campings ou événements privés
et même dans des cafés en plein jour
Selon Santé publique France, plus de 1 100 signalements de piqûres ou de drogues dans les boissons ont été enregistrés en 2022-2023.
3. “C’est une drogue de fête”
FAUX.
Même si le GHB a été utilisé comme “drogue euphorisante” dans certains milieux festifs, il est surtout tristement célèbre pour son usage criminel : soumission chimique, agressions sexuelles, vols.
Ses effets :
perte de conscience
amnésie totale ou partielle
sensation de confusion ou paralysie
Comment se protéger sans vivre dans la paranoïa ?
Voici des réflexes simples et concrets :
1. Ne jamais laisser son verre sans surveillance
Même 10 secondes suffisent pour y glisser une substance.
2. Refuser les boissons non servies devant soi
Surtout si la personne insiste ou qu’elle n’est pas un proche de confiance.
3. Prendre un verre “cover” (couvercle anti-intrusion)
Accessoires discrets qui bloquent l’accès au liquide.
4. Éviter les consommations à risque cumulées (alcool + fatigue + chaleur)
5. Utiliser une alarme personnelle ou une app d’alerte
Si un malaise survient ou si une amie disparaît, pouvoir réagir vite change tout.
En cas de doute ou de symptôme :
Appelez immédiatement le 17 ou le 112
Notez les lieux, heures, personnes autour
Rendez-vous aux urgences, même si les souvenirs sont flous
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