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Protoxyde d’azote : un gaz hilarant… pas si drôle que ça

Le protoxyde d’azote – surnommé gaz hilarant ou simplement proto par les jeunes – est devenu, ces dernières années, une pratique inquiétante dans les soirées, festivals et lieux publics.

Jogging en toute sécurite

Détourné de son usage médical ou industriel, il est inhalé pour ses effets euphorisants. Mais derrière son image "fun", ce gaz présente de sérieux dangers pour la santé et participe à une insécurité croissante dans certains espaces.


Pourquoi les jeunes l’utilisent ?

Vendu à bas prix sous forme de cartouches pour siphons à chantilly, le protoxyde d’azote est facilement accessible dans les commerces, sur internet ou même sur les parkings de discothèques et festivals. L’inhalation provoque une sensation d’euphorie, de détente et parfois des hallucinations.


Beaucoup de jeunes le considèrent comme inoffensif, car il ne figure pas sur la liste des stupéfiants et ne laisse pas de traces détectables dans le sang ou l’urine.


Les dangers bien réels

Les médecins et addictologues alertent : le proto n’a rien d’anodin.


  • Troubles neurologiques : une consommation régulière peut provoquer des lésions irréversibles des nerfs et de la moelle épinière.


  • Perte de conscience et chute : l’inhalation provoque parfois des malaises entraînant des blessures.


  • Asphyxie : en cas de forte inhalation dans un espace confiné.


  • Troubles cardiaques : augmentation du rythme cardiaque et risque pour les personnes fragiles.


En 2023, les centres antipoison français ont enregistré plus de 1 500 signalements liés au protoxyde d’azote, contre à peine 47 en 2016 — une explosion alarmante.


Un problème d’insécurité publique

Au-delà des risques sanitaires, le protoxyde d’azote devient un facteur d’insécurité :


  • Cartouches et ballons laissés au sol, créant un sentiment de dégradation de l’espace public.


  • Comportements à risque dans la rue, sur la route ou en sortie de discothèque.


  • Revente illégale sur les réseaux sociaux ou dans les quartiers sensibles.



Les autorités réagissent

Face à cette dérive, la France a renforcé sa législation en 2021, interdisant la vente aux mineurs et sanctionnant la vente à des fins détournées. Mais les contrôles restent difficiles, et la banalisation persiste.


Conseils pour les jeunes et les parents

  • Informer sur les dangers réels du protoxyde d’azote.


  • Dialoguer avec les ados et jeunes adultes sans jugement, pour briser l’image "inoffensive".


  • Rester vigilant lors des soirées, festivals et rassemblements.


  • Privilégier la sécurité : éviter les retours seuls de soirée et s’équiper d’outils de protection personnelle.


Conclusion

Le protoxyde d’azote est loin d’être un jeu. Derrière le côté festif se cachent des risques médicaux graves et une contribution à l’insécurité dans l’espace public. Mieux vaut prévenir que guérir : informer, sensibiliser et protéger doivent rester nos priorités.



 
 
 

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